Édito de Cyril Chabanier.
Il n’y a pas de sous-métiers, mais trop de métiers sous-payés
Bonne nouvelle !
Depuis ce mercredi 2 février, la plupart des restrictions mises en places par le gouvernement afin de lutter contre la propagation du Covid-19 sont levées. Depuis 2 ans, ce virus rythme nos vies, nos débats et notre travail. Forcément, le dialogue social a été impacté lui aussi. Mais il a su s’adapter à l’instar des travailleurs. Une grande partie d’entre eux a découvert le télétravail, d’autres, évoluant dans le secteur de la santé, étaient « en première ligne » face au virus. Enfin, en seconde ligne, il y a tous ces métiers dont certains ont pris conscience du caractère « essentiel ».
« Je dis certains, parce qu’à la CFTC, que ce soit les caissières, les livreurs, les routiers, les éboueurs, (et j’en oublie), nous avons toujours défendu ces métiers et ceux qui les occupent. »
« En première ligne face à la crise sanitaire, ils ne doivent pas être à nouveau en première ligne face à la crise du pouvoir d’achat qui se profile avec l’inflation. »
Malheureusement le temps social et le temps politique ne sont pas toujours corrélés. En pleine période électorale, les candidats annoncent des mesures plus ou moins tenables. Nous avons par exemple entendu tout le monde donné son idée sur le Smic, le salaire des enseignants ou le revenu universel. Mais je veux rappeler à chacun de vous que le gros des augmentations dépend aussi de vous, de nous. Plus vous voterez aux élections professionnelles, et je pense aussi à celles qui s’ouvrent pour les travailleurs des plateformes, plus vous donnerez de la force à vos syndicats. Ainsi nous pourrons peser dans les négociations dans l’entreprise comme dans la branche et obtenir les augmentations que vous méritez !